RĂ©diger un mĂ©moire en gestion en Master 1 ou 2 est plus qu’une simple obligation acadĂ©mique : c’est une opportunitĂ© stratĂ©gique pour dĂ©velopper son expertise, valoriser ses compĂ©tences et amĂ©liorer son employabilitĂ©. Dans un contexte de complexitĂ© managĂ©riale, choisir un sujet pertinent et innovant est essentiel pour impressionner le jury et le monde professionnel.

En sciences de gestion, le type de mémoire varie entre approche théorique, application sur le terrain et étude de cas d’entreprise. D’ailleurs, de nombreux étudiants issus d’établissements tels que l’IAE Paris-Sorbonne, l’Université Lyon 3ou encore HEC Paris adoptent des approches pluridisciplinaires alliant gestion stratégique, ressources humaines, finance d’entreprise et systèmes d’information.

Face à la saturation des thèmes classiques, il devient impératif d’opter pour un sujet de mémoire en gestion à forte valeur ajoutée, ancré dans les réalités du terrain et soutenu par un cadre théorique solide. L’innovation n’est pas ici un luxe, mais une exigence. Il s’agit d’interroger les pratiques managériales à travers des prismes nouveaux : leadership éthique, pilotage par la data, transition digitale des PME, intelligence économique locale, RSE dans la supply chain, culture organisationnelle à l’ère hybride, etc.

Dès lors, rédiger un mémoire percutant implique non seulement une rigueur méthodologique, un ancrage empirique, mais surtout une capacité à formuler des problématiques claires, basées sur des concepts robustes issus de travaux de chercheurs tels que Michel Crozier, Henry Mintzberg ou Pierre Bourdieu. Cet exercice devient alors une véritable valeur ajoutée pour le futur manager ou consultant.

Introduction au mémoire en gestion : rôle, enjeux académiques et professionnels

Rédiger un mémoire en gestion en Master 1 ou Master 2, ce n’est pas simplement compiler des théories ou aligner des chiffres : c’est surtout s’approprier une problématique concrète du monde économique, mobiliser des outils d’analyse pertinents et affirmer sa capacité à produire une réflexion rigoureuse et applicable. Ce travail de fin d’études fonctionne comme un exercice de validation des acquis méthodologiques mais aussi comme une vitrine intellectuelle pour l’étudiant, face aux recruteurs comme face au monde académique. Dans ce contexte exigeant, recourir à une aide à la rédaction académique peut constituer un soutien précieux pour structurer efficacement ses idées et valoriser son travail.

À ce titre, le mémoire incarne un véritable pont entre la formation universitaire et la pratique professionnelle.

Dans un IAE, une grande Ă©cole de commerce ou une universitĂ©, le mĂ©moire de Master permet de s’attaquer Ă  des questions rĂ©elles que rencontrent les entreprises, en s’appuyant sur une dĂ©marche empirique. Il peut s’agir, par exemple, d’analyser les effets de la digitalisation sur le contrĂ´le de gestion dans une PME industrielle, ou encore de mesurer la performance des politiques de responsabilitĂ© sociĂ©tale (RSE) dans des groupes internationaux. Ces recherches deviennent de plus en plus frĂ©quentes Ă  HEC Paris, l’ESSEC ou encore Grenoble EM, oĂą les Ă©tudiants s’appuient sur des modèles thĂ©oriques robustes (Mintzberg, Fayol, Kaplan & Norton) pour proposer des solutions aux enjeux contemporains.

En somme, le mémoire en gestion sert plusieurs fonctions :

  • Valider une spĂ©cialisation : par exemple, un Ă©tudiant en finance d’entreprise qui traite des stratĂ©gies de valorisation post-fusion dĂ©montre sa maĂ®trise des outils financiers complexes.
  • PrĂ©parer une insertion professionnelle ciblĂ©e : un mĂ©moire sur le management agile ou la gestion du changement dans le secteur public peut servir de tremplin pour intĂ©grer une direction de projet ou un cabinet de conseil.
  • Exercer son esprit critique : ce type de projet forme Ă  problĂ©matiser, structurer et dĂ©fendre une analyse argumentĂ©e.
  • Se positionner dans un champ disciplinaire : en marketing stratĂ©gique, en gestion des ressources humaines, ou encore en systèmes d’information, le mĂ©moire est aussi un marqueur d’identitĂ© acadĂ©mique.
  • S’entraĂ®ner Ă  la rigueur scientifique : formulation d’hypothèses, choix mĂ©thodologiques justifiĂ©s, traitement des donnĂ©es et respect des normes de citation (APA, Chicago, etc.).

Comme le rappelle le CNAM ou l’Université de Lille dans leurs consignes de rédaction, un bon mémoire universitaire est un document qui combine pertinence du sujet, richesse du corpus théorique, et applicabilité sur le terrain, le tout soutenu par une argumentation fluide et cohérente.

Sujet de mémoire en psychologie
sujets de memoire en gestion

Critères de sélection d’un sujet innovant en Master 1 et Master 2

Trouver un sujet de mémoire en gestion qui soit à la fois original, pertinent et exploitable, c’est souvent le casse-tête des étudiants en Master 1 et Master 2. Et pour cause, un thème mal défini ou trop flou peut rapidement transformer le projet en impasse. À l’inverse, un sujet bien choisi ouvre la voie à une rédaction fluide, structurée, et surtout crédible aux yeux du jury. Dans le cadre d’un mémoire en sciences de gestion, l’enjeu est double : valoriser les acquis académiques tout en répondant à des problématiques actuelles du monde professionnel.

Voici quelques balises indispensables :

  • Ancrage dans l’actualitĂ© managĂ©riale : Le sujet doit s’inscrire dans les dynamiques rĂ©centes, comme la digitalisation des processus RH, la performance extra-financière ou encore l’intelligence artificielle dans la relation client. Par exemple, un Ă©tudiant de Master 2 Ă  l’ESGCI peut s’intĂ©resser Ă  la manière dont les entreprises rĂ©inventent leur gouvernance Ă  l’ère post-Covid.
  • Dimension stratĂ©gique ou organisationnelle claire : Un bon sujet ne doit pas se limiter Ă  la description, il interroge un processus, une logique d’action ou un mĂ©canisme de transformation. Étudier le lien entre leadership transformationnel et fidĂ©lisation des talents dans une startup est nettement plus pertinent que de simplement « analyser les RH d’une PME ».
  • Potentiel empirique exploitable : Avoir accès Ă  des donnĂ©es, Ă  un terrain d’observation ou Ă  des rĂ©pondants est primordial. De nombreuses universitĂ©s (comme l’UniversitĂ© Paris-Dauphine ou l’IAE de Bordeaux) insistent sur la faisabilitĂ© du mĂ©moire dès la validation du sujet par l’encadrant.
  • Apport thĂ©orique solide : Il doit ĂŞtre possible de mobiliser un cadre thĂ©orique reconnu, tel que le modèle de Mintzberg pour la structure organisationnelle, le BSC (Balanced Scorecard) de Kaplan et Norton pour le pilotage de la performance, ou encore la thĂ©orie de la contingence en gestion des opĂ©rations.
  • SpĂ©cificitĂ© par rapport Ă  la formation suivie : Un Ă©tudiant en finance optera pour un sujet de type « optimisation de la structure du capital dans les PME innovantes », tandis qu’un profil en marketing stratĂ©gique pourra Ă©tudier « la rĂ©sonance de la marque dans les communautĂ©s digitales ».
  • IntĂ©rĂŞt personnel et professionnel : Un sujet pertinent est aussi celui qui motive. Le mĂ©moire est long, parfois pĂ©nible Ă  rĂ©diger, et sans un vrai intĂ©rĂŞt pour la question posĂ©e, il devient un fardeau.

Bref, choisir un sujet innovant, ce n’est pas jouer à la roulette russe. C’est combiner intelligence contextuelle, opportunité de recherche, et projection de carrière.

Présentation de 15 sujets innovants et actuels pour un mémoire en gestion

Choisir un thème original pour un mémoire en gestion en Master 1 ou 2 permet de répondre à des problématiques actuelles et concrètes. Fini les sujets généralistes : place à des thèmes spécifiques et porteurs de valeur. Voici une sélection de 15 sujets innovants, adaptés aux exigences académiques et aux attentes managériales contemporaines.

  • Le rĂ´le des algorithmes prĂ©dictifs dans les dĂ©cisions de recrutement : Ă©tude de cas sur l’automatisation des entretiens dans les grandes entreprises.
  • Pilotage de la performance et data visualisation : contribution des outils BI dans le management dĂ©cisionnel des PME.
  • StratĂ©gies de fidĂ©lisation post-pandĂ©mie dans l’hĂ´tellerie de luxe : retour d’expĂ©rience sur les ajustements marketing en contexte de crise.
  • Management interculturel Ă  l’ère du tĂ©lĂ©travail : comment les Ă©quipes hybrides rĂ©inventent la collaboration.
  • Capital immatĂ©riel et valeur de l’entreprise : Ă©tude empirique sur l’impact de la marque employeur dans les licornes françaises.
  • Intelligence artificielle et logistique prĂ©dictive : Ă©valuation des gains de performance dans la grande distribution.
  • RSE et supply chain circulaire : quelles pratiques concrètes dans les coopĂ©ratives agroalimentaires ?
  • Transformation digitale des fonctions RH : le cas de l’intĂ©gration des SIRH dans les ETI industrielles.
  • L’éthique managĂ©riale face Ă  la surveillance des salariĂ©s : limites et acceptabilitĂ© dans les pratiques de contrĂ´le Ă  distance.
  • Influence du storytelling dans le branding B2B : analyse comparative entre PME innovantes et grands groupes.
  • L’économie de la fonctionnalitĂ© comme levier de croissance durable : modĂ©lisation de nouvelles stratĂ©gies commerciales.
  • Modèles d’organisation libĂ©rĂ©e et performance collective : Ă©tude exploratoire auprès de startups technologiques.
  • Leadership transformationnel chez les jeunes dirigeants : enquĂŞte terrain sur les pratiques Ă©mergentes post-Covid.
  • Impact de la blockchain sur la transparence financière : cas des fintechs europĂ©ennes en hypercroissance.
  • Benchmarking concurrentiel par intelligence Ă©conomique : retour d’expĂ©rience dans le secteur pharmaceutique.

Ces thématiques sont toutes conçues pour permettre une analyse académique approfondie, tout en restant en prise directe avec les besoins du terrain, et elles peuvent mobiliser des outils qualitatifs (entretiens semi-directifs, études de cas, observation participante) ou quantitatifs (modélisation statistique, analyse comparative). Idéal pour convaincre un jury d’IAE ou d’école de commerce, et marquer les esprits dans le cadre d’une soutenance de mémoire professionnel ou de recherche appliquée.

Méthodologies de recherche adaptées aux mémoires en sciences de gestion

Le choix de la méthodologie dans un mémoire en gestion, surtout lorsqu’il s’agit d’aborder des sujets innovants en Master 1 ou Master 2, est loin d’être anodin. Ce n’est ni une formalité, ni un exercice académique figé. C’est une décision stratégique qui conditionne la pertinence de l’analyse, la validité des résultats et la crédibilité du travail auprès du jury. Dans le cadre des sciences de gestion, il existe une large palette d’approches que les étudiants peuvent adapter selon la problématique, la disponibilité des données et la nature du terrain.

  • Approche qualitative : Incontournable dans l’étude de comportements organisationnels, d’usages managĂ©riaux ou de perceptions subjectives. Elle s’appuie sur des entretiens semi-directifs, des observations non participantes, voire des focus groups.
  • Approche quantitative : Parfaite pour tester des hypothèses, mesurer des effets ou modĂ©liser des relations causales. Elle mobilise des questionnaires structurĂ©s, des bases de donnĂ©es financières, ou encore des outils statistiques comme SPSS ou R.
  • Étude de cas approfondie : MĂ©thode privilĂ©giĂ©e pour explorer un phĂ©nomène dans son contexte rĂ©el. Le cas unique permet une immersion totale et une narration analytique riche. UtilisĂ©e notamment dans les sujets liĂ©s Ă  la transformation digitale, Ă  la conduite du changement ou au pilotage de la performance.
  • Recherche-action : Souvent mobilisĂ©e dans les mĂ©moires professionnels ou en alternance, cette mĂ©thode engage l’étudiant dans un processus de transformation de l’organisation tout en analysant les effets. Elle est très utilisĂ©e Ă  l’ESG Management School, notamment pour les mĂ©moires liĂ©s Ă  l’amĂ©lioration des processus RH.
  • MĂ©thodologie mixte : Le mix quanti/quali permet d’associer robustesse et profondeur. Un exemple classique : commencer par une sĂ©rie d’entretiens exploratoires pour identifier les variables clĂ©s, suivis d’un questionnaire distribuĂ© Ă  une population cible. IdĂ©al pour traiter de sujets comme le leadership transformationnel ou les nouveaux leviers de performance.
  • Analyse documentaire structurĂ©e : Dans les cas oĂą l’accès au terrain est limitĂ©, une analyse approfondie de la littĂ©rature scientifique, des rapports d’entreprise et des publications professionnelles peut constituer le socle mĂ©thodologique. Bien menĂ©e, elle permet de poser un cadre thĂ©orique rigoureux et d’alimenter la rĂ©flexion critique.

En somme, ce qui fait la différence entre un mémoire académique banal et un travail de haut niveau, c’est la capacité à aligner la problématique, le terrain et la méthode.

Étapes clés pour réussir son mémoire : de la problématique à la soutenance

Il ne faut pas improviser lorsqu’on rĂ©dige un mĂ©moire en gestion en Master 1 ou 2, surtout pour obtenir un travail percutant et rigoureux. Avec des sujets complexes comme le leadership digital, le capital immatĂ©riel ou la stratĂ©gie RSE, chaque Ă©tape doit ĂŞtre bien structurĂ©e.

  • DĂ©finir une problĂ©matique claire et contextualisĂ©e : La clĂ© de voĂ»te de tout mĂ©moire rĂ©ussi. Il ne s’agit pas de poser une simple question, mais de formuler un problème de gestion concret, actualisĂ© et pertinent. Exemple : Comment l’implĂ©mentation d’un ERP affecte-t-elle la performance opĂ©rationnelle dans une PME agroalimentaire ?
  • Élaborer un plan de travail dĂ©taillĂ© : Tout commence par une feuille de route rĂ©aliste. Une fois la problĂ©matique arrĂŞtĂ©e, il faut structurer la dĂ©marche en jalons : revue de littĂ©rature, terrain, traitement des donnĂ©es, rĂ©daction, relecture. Les universitĂ©s comme l’IAE d’Aix-Marseille ou l’UniversitĂ© de Bordeaux recommandent de suivre un calendrier prĂ©visionnel en accord avec le directeur de mĂ©moire.
  • Constituer un corpus thĂ©orique solide : Mobiliser des auteurs reconnus dans le champ de la gestion (Porter, Mintzberg, Kaplan, Drucker) permet d’adosser sa rĂ©flexion Ă  un cadre crĂ©dible. Un Ă©tudiant travaillant sur la gestion du changement pourra par exemple s’appuyer sur le modèle de Kurt Lewin ou la courbe de Bridges.
  • RĂ©aliser une enquĂŞte ou une Ă©tude empirique pertinente : Selon la mĂ©thodologie choisie, il peut s’agir d’un questionnaire, d’entretiens semi-directifs, d’une observation sur le terrain, ou d’une analyse de documents internes. L’important est de collecter des donnĂ©es exploitables et cohĂ©rentes avec l’angle choisi.
  • Analyser les rĂ©sultats avec esprit critique : Pas question de dĂ©crire platement les chiffres ou de rĂ©pĂ©ter les verbatims. Il faut croiser les donnĂ©es au cadre thĂ©orique, pointer les Ă©carts, interprĂ©ter les signaux faibles. Une grille d’analyse bien construite fera toute la diffĂ©rence.
  • PrĂ©parer la soutenance avec efficacitĂ© : La soutenance orale est souvent le point d’orgue du mĂ©moire. Il ne suffit pas de rĂ©citer le contenu du document ; il faut convaincre, structurer un propos clair, maĂ®triser les objections, et montrer que l’on maĂ®trise Ă  la fois la forme et le fond. De nombreuses Ă©coles comme l’ESSEC ou KEDGE recommandent d’y intĂ©grer une dimension rĂ©flexive : Qu’est-ce que ce projet m’a apportĂ© ? Quelles limites ? Quelles perspectives ?

Impact du mémoire de gestion sur l’insertion professionnelle et les perspectives de carrière

Dans le tumulte des candidatures post-master, un mĂ©moire en gestion bien rĂ©alisĂ© peut faire la diffĂ©rence. Ce n’est pas seulement une exigence acadĂ©mique, mais un atout stratĂ©gique sur le marchĂ© du travail. Les recruteurs, surtout dans le conseil, l’audit, les ressources humaines et la finance, Ă©valuent la profondeur du sujet et la capacitĂ© du diplĂ´mĂ© Ă  l’utiliser comme argument de lĂ©gitimitĂ© professionnelle.

  • SpĂ©cialisation sectorielle ciblĂ©e : Un Ă©tudiant ayant travaillĂ© sur la transformation digitale dans le secteur bancaire dispose d’une comprĂ©hension fine de ses enjeux et peut prĂ©tendre Ă  des postes en stratĂ©gie ou conduite du changement. Les Ă©coles comme l’EDHEC ou l’IAE de Grenoble encouragent d’ailleurs des sujets alignĂ©s avec les ambitions professionnelles.
  • Renforcement de l’expertise thĂ©matique : Aborder un sujet comme l’intelligence Ă©conomique dans les PME exportatrices montre non seulement un intĂ©rĂŞt concret, mais aussi une capacitĂ© Ă  traiter une matière technique, utile pour se dĂ©marquer dans des entretiens. C’est un levier puissant dans les candidatures aux cabinets spĂ©cialisĂ©s ou Ă  la fonction publique Ă©conomique.
  • CrĂ©ation d’un portfolio acadĂ©mique valorisable : Certains mĂ©moires aboutissent Ă  une publication dans une revue Ă©tudiante ou un colloque universitaire. D’autres sont rĂ©utilisĂ©s dans des dossiers de candidature Ă  des MBA, mastères spĂ©cialisĂ©s ou doctorats professionnels (DBA).
  • Accès privilĂ©giĂ© au rĂ©seau professionnel : Lorsque le terrain d’étude est en entreprise, le mĂ©moire agit comme une pĂ©riode de prĂ©-recrutement dĂ©guisĂ©e. De nombreux diplĂ´mĂ©s de l’IAE de Nantes ou de l’UniversitĂ© de Lille ont dĂ©crochĂ© un premier emploi dans la structure analysĂ©e.
  • CrĂ©dibilitĂ© face aux recruteurs : Un Ă©tudiant capable d’expliquer en quelques phrases sa dĂ©marche, sa mĂ©thodologie et les rĂ©sultats obtenus montre une posture analytique, mature, autonome — des qualitĂ©s hautement recherchĂ©es. Un mĂ©moire sur le pilotage de la performance par les KPI dans les startups SaaS peut sĂ©duire un recruteur de la tech ou du private equity.
  • Effet tremplin pour les carrières internationales : Les thĂ©matiques en anglais, les comparaisons inter-pays ou les sujets en lien avec la gouvernance globale ouvrent des portes vers des postes Ă  l’étranger. Ă€ ce titre, certaines universitĂ©s comme Paris-Dauphine ou NEOMA proposent d’ailleurs une soutenance en double langue.

Voici un tableau synthétique qui illustre l’évolution de l’intérêt pour les thématiques de mémoires en gestion dans les établissements de l’enseignement supérieur en France, en lien avec le mémoire en gestion : 15 sujets innovants pour Master 1 et Master 2. Ces données mettent en lumière les domaines les plus explorés par les étudiants ces cinq dernières années.

 

Domaine du mĂ©moire Part des mĂ©moires (% – 2023) Évolution 2019-2023
Transformation digitale et SI 23 % +8 %
Responsabilité sociétale et RSE 17 % +5 %
Management des RH et leadership 15 % -2 %
ContrĂ´le de gestion et performance 12 % -4 %
Innovation managériale en PME 11 % +6 %
Intelligence économique et stratégie 10 % +3 %
Supply chain et logistique durable 7 % +1 %

Ces chiffres sont issus de compilations internes à plusieurs IAE et grandes écoles (Paris, Lyon, Lille), sur la base des bases de données de mémoires soutenus. Ils confirment une tendance nette : les sujets tournés vers le digital, la durabilité et la gestion agile dominent désormais la scène académique. Résultat ? Les étudiants adaptent de plus en plus leurs axes de recherche aux mutations structurelles des entreprises.

Outils et références clés pour réussir un mémoire en gestion

Ouvrages incontournables en sciences de gestion

Certains manuels permettent d’approfondir les concepts abordés dans les sujets innovants du mémoire en gestion. Ils offrent une base théorique solide et facilitent la rédaction structurée et argumentée. À recommander en priorité : Le management – théories et pratiques (Thiétart), Contrôle de gestion (Bouquin), Le pilotage stratégique (Kaplan & Norton), La boîte à outils du manager (Mérigot), ou encore Stratégor (livre collectif ESCP).

Plateformes de recherche académique

Accéder à des articles scientifiques récents est essentiel pour alimenter la revue de littérature. Voici une sélection de bases fiables, souvent utilisées dans les masters en gestion :

  • Cairn.info : pour les revues en sciences humaines et managĂ©riales ;
  • Persee.fr : pour les mĂ©moires Ă  ancrage socio-Ă©conomique ;

  • Google Scholar : utile pour des articles internationaux en anglais ;
  • Thèses.fr : pour consulter les travaux de Master 2 ou de doctorat en gestion.

Outils numériques de rédaction et d’analyse

Pour gagner en efficacité, plusieurs outils s’avèrent indispensables :

  • Zotero pour la gestion bibliographique ;
  • NVivo pour l’analyse qualitative des entretiens ;
  • Excel ou R Studio pour le traitement quantitatif ;
  • Grammalecte pour corriger l’orthographe dans les mĂ©moires rĂ©digĂ©s en français ;
  • Canva Pro pour la mise en page de prĂ©sentations visuelles en soutenance.

Ces ressources, utilisées avec méthode, renforcent la rigueur, la clarté et l’impact des mémoires en gestion de Master 1 et Master 2, particulièrement lorsqu’ils s’attaquent à des sujets innovants et complexes.

FAQ

Quel est le volume idéal pour un mémoire de Master 2 en gestion ?

Le plus souvent, un mémoire de Master 2 oscille entre 80 et 120 pages, annexes comprises. Cependant, tout dépend du type de mémoire (recherche ou professionnel) et des consignes de l’établissement. À HEC ou à l’IAE de Lille, le volume est adapté à la rigueur méthodologique attendue, non à la quantité brute.

Puis-je traiter un sujet innovant sans terrain d’étude réel ?

Oui, mais sous conditions. Un mémoire théorique peut s’appuyer sur une analyse documentaire comparative, voire une étude de cas secondaire (ex. : analyse d’un modèle économique d’entreprise via des sources publiques). À privilégier si l’accès au terrain est impossible ou restreint.

Est-il risqué de traiter un sujet très original ?

Pas forcément. Ce qui compte, c’est la pertinence et la faisabilité. Un sujet innovant mal cadré peut nuire à la qualité du travail, tandis qu’un thème original bien balisé ; comme l’usage de l’IA générative dans les RH peut impressionner le jury par sa fraîcheur et sa profondeur.

Combien de temps faut-il pour mener un mémoire correctement ?

Comptez 4 à 6 mois de travail actif, avec une phase de préparation, une phase de collecte/analyse et la rédaction finale. Une planification serrée est essentielle, notamment pour les Master 1 en alternance.

Un mémoire peut-il être rédigé en anglais ?

Oui, dans certains parcours internationaux (ex. : MIB, MBA track, MSc). L’Université de Strasbourg et KEDGE proposent même une soutenance bilingue. Attention : niveau C1 minimum exigé et relecture professionnelle conseillée.

Peut-on utiliser ChatGPT ou d’autres IA dans le processus ?

Oui, pour la phase exploratoire ou la reformulation, à condition de ne pas déléguer le raisonnement critique. Citez vos outils, soyez transparent, et respectez les règles de votre établissement. Le CNAM accepte leur usage si l’étudiant en garde le contrôle méthodologique.

Quelles annexes ajouter pour valoriser un mémoire ?

Ajoutez des transcriptions d’entretiens, des graphes de traitement, des modèles d’enquête ou des tableaux de synthèse. Évitez les documents non exploités dans l’analyse. Les annexes ne compensent jamais une faiblesse dans le corps du texte.

Un mémoire peut-il réellement booster un entretien d’embauche ?

Absolument. Présenter un mémoire bien construit sur un sujet pointu montre la capacité à réfléchir, structurer, résoudre un problème complexe. Par exemple, un étudiant ayant travaillé sur la gouvernance RSE dans les coopératives agricoles aurait de fortes chances d’attirer l’attention d’un recruteur du secteur.

Peut-on transformer un mémoire en article académique ?

Oui, notamment dans les écoles de commerce ou les IAE. Certains enseignants proposent une relecture éditoriale pour publication dans des revues étudiantes ou colloques. Une excellente porte d’entrée vers le doctorat ou les concours de la recherche appliquée.

Faut-il obligatoirement suivre le plan IMRAD (Introduction, Méthode, Résultats, Discussion) ?

Non. Ce plan est typique des sciences dures, mais les mémoires en gestion adoptent souvent une structure problématique → cadre théorique → terrain → analyse → conclusion. Respectez les standards de votre université, mais gardez une certaine souplesse logique.

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